Comment financer son bien en 2023 ?

Comment financer son bien en 2023 ?


Commencez par définir votre budget global d’acquisition


Avant de vous pencher sur les solutions de financement d’un bien immobilier, il est nécessaire de faire le point dès le départ sur votre budget global d’acquisition. Pour ce faire, vous pouvez commencer par utiliser un outil de simulation en ligne qui va vous donner une première indication concernant le montant total que vous allez débourser pour une acquisition immobilière.

Lorsque vous recherchez à connaître votre budget global, n’oubliez pas de tenir compte des frais annexes associés à l’acquisition immobilière, à commencer par les frais d’agence qui correspondent à la commission versée à l’agent immobilier qui se charge de la vente du bien, et qui oscille entre 3 et 10 % de la valeur du logement. Pensez aux frais de notaire qui sont de 2 à 3 % pour un logement neuf et de 7 à 8 % pour un logement ancien, mais également aux frais de courtage qui correspondent à la rémunération du courtier et qui tournent autour de 1 % du montant emprunté.

Enfin, un emprunt entraîne des frais bancaires de 1 à 2 % du montant emprunté, qui couvrent les frais de dossier et les frais de garantie.


Comparez les différents types de prêts

On ne le sait pas toujours, mais il n’existe pas un seul type de prêt immobilier, et il est crucial de se pencher sur les différents crédits de financement possibles pour opter pour le financement le plus adapté :

  • Le prêt amortissable est le prêt le plus répandu, et il se rembourse à travers des mensualités régulières et modulables. Dans chaque mensualité, on retrouve une part de capital et une part d’intérêts. La durée du prêt oscille entre 5 et 25 ans, et le taux d’intérêt peut être fixe, variable ou mixte ;
  • Le prêt in fine se rembourse en une seule fois à la fin du contrat. Cela signifie que vous n’avez aucune part de capital à rembourser pendant toute la durée du prêt, vos mensualités ne comportent que des intérêts. Le taux d’intérêt est généralement plus élevé que pour un prêt amortissable ;
  • Le prêt relais est un prêt qui permet de financer un nouveau bien immobilier avant de revendre le bien actuel et se rembourse donc en une seule fois au moment de la revente du bien actuel ;
  • Les prêts aidés sont des prêts qui bénéficient d’un soutien de l’Etat ou d’un organisme. Ils sont accordés sous conditions de ressources, en fonction de la composition de la famille et de la localisation du logement. Parmi ces prêts aidés, on relève notamment le PTZ, le prêt conventionné, le prêt d’accession sociale, le prêt Action Logement, etc.


Il est conseillé de passer par un courtier immobilier pour monter un dossier de demande de prêt : ce dernier va négocier pour vous la meilleure offre auprès des différentes banques du marché.


Pensez aux aides financières à l’acquisition

Plusieurs aides financières sont disponibles et accessibles à tous types de profils d’emprunteurs et soutiennent les projets d’acquisition immobilière. Parmi les aides les plus importantes, on peut noter :

  • Le prêt à taux zéro qui permet de financer jusqu’à 40 % du coût du logement neuf ou ancien avec travaux. Il est attribué aux primo-accédants sans aucun intérêt d’emprunt ni frais de dossier. Il est cependant conditionné à l’achat d’une résidence principale et soumis à des conditions de ressources, de localisation et de performances énergétiques du logement ;
  • MaPrimeRénov’ est une aide qui s’adresse à tous les ménages quel que soit leur niveau de revenus, avec des montants attribués calculés en fonction de l’adresse du logement, des ressources et de la composition du ménage. Il permet de financer des travaux de rénovation, dans l’hypothèse où vous acquérez un bien mal isolé qui nécessite d’obtenir de meilleures performances énergétiques ;
  • Les collectivités locales peuvent octroyer des aides pour encourager l’acquisition immobilière. A l’échelle de votre commune, de votre département ou de votre région, vous pouvez déposer une demande d’aide en fonction des conditions spécifiques à chaque collectivité.


Montez un dossier optimisé et solide

Pour financer une acquisition immobilière dans les meilleures conditions, il est nécessaire d’anticiper la préparation et le montage du dossier de prêt, si toutefois vous avez besoin d’un prêt immobilier pour le financer.

Pour ce faire, essayez de réunir un maximum de ces conditions :

  • Prévoyez un apport personnel, car les banques apprécient les efforts d’épargne qui montrent votre degré d’implication dans le projet et votre capacité à gérer vos revenus. Idéalement, il est préférable de partir avec un apport d’au moins 10 % du prix du bien immobilier, qui va notamment permettre de couvrir les frais annexes comme les frais de notaire, frais de courtage, frais d’agence, frais de garantie, etc ;
  • Pensez à stabiliser votre situation professionnelle avant de déposer un dossier de demande de prêt car la pérennité des revenus est l’un des paramètres regardés de près par les banques. Elles vont ainsi privilégier les emprunteurs qui arborent un CDI, ou les professions libérales dont les revenus sont stables et réguliers ;
  • La banque va calculer votre taux d’endettement qui ne doit pas excéder 35 % de vos revenus et qui correspond au rapport entre vos charges mensuelles et vos revenus. Si vous avez d’autres crédits en cours (crédit auto, crédit travaux, crédit à la consommation, etc), il est donc préférable d’avoir apuré sa situation avant de déposer un dossier de prêt ;
  • Enfin, les banques sont également sensibles à la solidité et à la cohérence du projet que vous portez. Elles peuvent se pencher sur l’emplacement, la qualité du bien, sa valeur, son potentiel, ses performances énergétiques, ses diagnostics immobiliers, etc.


Pensez à l’épargne salariale si vous y avez droit au sein de votre entreprise : elle peut être débloquée pour un achat immobilier.


Source: edito.seloger.com

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