Passoires thermiques et nouveau DPE : le bilan après 1 an

Passoires thermiques et nouveau DPE : le bilan après 1 an

Le réseau EX’IM a ainsi mené une étude sur 28 909 DPE transmis à l’Ademe. L’ensemble de ces DPE ont été réalisés par 22 agences au sein de son réseau, réparties en France, selon la nouvelle formule entrée en vigueur au 1er juillet 2021. « 1 an que le nouveau DPE a vu le jour, et après plusieurs mois de réajustements, nous pouvons dire aujourd’hui qu’il est rôdé », annonce Yannick Ainouche, PDG d’EX’IM. 


Selon ce dernier, cinq leçons sont aujourd’hui à tirer du nouveau DPE :


1. Un logement sur six ne pourra pas augmenter son loyer dès août 2022


Selon la loi Climat et résilience, le propriétaire doit justifier d’une classe énergétique E au minimum, s’il souhaite augmenter son loyer à partir d’août. Or d’après l’étude réalisée par EX’IM, 16 % des logements locatifs sont aujourd’hui classés en F et G.


2. Seuls 1 % des logements déclarés non décents dès 2023


Tout logement avec une consommation supérieure à 450 kWh.an.m² est considéré comme une passoire énergétique et ne pourra plus être loué dès 2023. Selon EX’IM, ces logements extrêmement énergivores restent marginaux et pèsent à peine 1 %, soit un peu plus de 100 000 logements à l’échelle du parc locatif français.



3. 6,5 % des logements devront être rénovés avant 2025


Sur les 28 909 DPE réalisés par EX’IM, plus de 8 % des logements sont aujourd’hui classés en G. Si tous ne sont pas forcément destinés à la location, force est de constater que pour les DPE réalisés dans un contexte purement locatif, 6,5 % des logements seront interdits à la location au 1er janvier 2025.


4. 16 % des logements seront interdits d’ici 2028


Dès 2028, il sera interdit de louer un logement classé en F. Selon l’étude d’EX’IM, un logement sur dix est aujourd’hui concerné sur le marché locatif.


5. Seuls 3 % des logements sont en conformité avec la Loi Climat et résilience


Alors que la France a pour ambition d’atteindre un parc immobilier BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour 2050, les étiquettes A et B qui correspondent souvent à des biens construits après 2012, restent encore extrêmement marginales aujourd’hui, avec moins de 3,5 % du parc.

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